Théo diplômé CS Lait
Article paru dans La Haute-Saône Agricole .
Certificat de spécialisation ‘’lait’’ : une formation sur mesure !
Théo Pétrigney vient de terminer un CS-Lait en alternance à la MFR Fougerolles : une formation diplômante qui fait la part belle aux visites d’élevage et aux interventions de spécialistes, qui lui a permis de développer de nouvelles compétences et de prendre de l’assurance.
« Beaucoup de terrain, des intervenants passionnants… ce CS-Lait m’a permis de clarifier beaucoup de choses que j’avais apprises durant ma formation », résume Théo Pétigney, qui vient d’obtenir son certificat de spécialisation laitière en alternance à la MFR de Fougerolles, en juin 2023. Une semaine par mois, il était sur les bancs de l’école, le reste du temps à la ferme. Un peu poussé par son maître d’apprentissage, Antoine Reveron, le jeune-homme ne regrette pas de s’être lancé dans cette formation. « Après un bac professionnel CGEA en alternance au Legta de Vesoul, j’ai fait un BTS PA en alternance à l’EARL Reveron, à Fondremand. », relate-t-il. Une expérience formatrice, qui a coïncidé avec un changement de système. « Pour mieux valoriser mon lait, avec de meilleurs taux, et compte-tenu des sécheresses et des difficultés à assurer le stock de fourrages, je suis passé d’un troupeau laitier holstein à la race jersiaise : ce sont des vaches précoces, avec un plus petit gabarit, et des besoins d’entretien plus faibles. », expose Antoine Reveron, le maître d’apprentissage de Théo.
Une expérience enrichissante
Originaire de Frotey-lès-Lure, Théo Pétrigney a apprécié la formation reçue lors de cette année en alternance, tant sur le fond que dans la forme. « C’était pour moi à la fois une remise à niveau et une clarification des connaissances que j’avais apprises lors du BTS. Le contenu était large (santé, hygiène, conduite du troupeau laitier, reproduction…) avec des interventions très intéressantes, par exemple de Geniatest pour la repro, où nous avons pu pratiquer des échographies. » Le jeune-homme a aussi prisé la possibilité de personnaliser la formation. « En fonction des envies du groupe, avec le formateur, nous avons construit notre programme de visites. On est allés dans l’Ain, en Alsace, en Haute-Marne, dans le Haut-Doubs… » La diversité des interventions, les regards croisés sur le métier d’éleveur laitier ont aussi nourri son point de vue sur les problématiques d’élevage. « On entre dans les détails, pour la production fourragère, la ‘’chimie’’ de la ration… et en même temps on parle des aspects filières, contexte économique, des enjeux, avec une revue de la presse agricole. C’est une formation vraiment adaptée au métier d’éleveur laitier. », assure Théo.
Plus autonome, plus mûr
Mêmes échos positifs du côté d’Antoine Reveron, qui a vu évoluer son apprenti au fil des mois. « Théo a mûri, pris de l’assurance… il donne son avis sur l’assolement (il y a 10 à 15 ha de céréales), s’intéresse au plan d’accouplement. En étant trois semaines par mois sur la ferme, il a pu voir l’ensemble du cycle de production. » Le maître d’apprentissage apprécie aussi le regard extérieur de son apprenti. « Sur le bâtiment, le fonctionnement de l’exploitation, c’est un point de vue dont je tiens compte. »